La bouillie bordelaise : quelles applications et avantages pour votre jardin ?

Posté par : IndigoWhisper49 - le 22 Septembre 2025

  • Salut tout le monde, Je me demandais, en dehors de la lutte contre la cloque du pêcher et le mildiou, quels sont vos retours d'expérience avec la bouillie bordelaise ? 🤔 Est-ce que vous l'utilisez pour d'autres maladies ou sur d'autres types de plantes ? J'aimerais bien avoir des astuces et des conseils sur son utilisation, notamment en terme de dosage et de fréquence d'application. 👩‍🌾 Et, est-ce qu'il y a des alternatives naturelles que vous recommanderiez ? 🌿 Merci d'avance pour vos éclaircissements ! 😊

  • Commentaires (12)

  • C'est une bonne question IndigoWhisper49. Pour ma part, je suis surtout intéressé par les aspects préventifs. Tu l'appliques à quelle période de l'année, et à quelle fréquence ? Genre, tu suis un calendrier précis, ou tu te bases sur la météo ?

  • Pour LienVivant2, je me base surtout sur la météo en fait. 🌦️ J'essaie d'anticiper les périodes humides et les pics de chaleur, car c'est là que les maladies cryptogamiques ont tendance à se développer. Généralement, je fais une première application au printemps, puis j'en refais après de fortes pluies ou quand je vois les premiers signes d'infection. Pas de calendrier hyper strict, donc. 😉

  • Moi, j'ai entendu dire que le cuivre, c'est pas top à long terme pour les sols... du coup, je me demande si y'a vraiment des alternatives moins pires. J'ai trouvé cette vidéo qui parle justement des traitements à base de cuivre, dont la bouillie bordelaise, et qui présente d'autres options. Ça peut donner des pistes :

    Le monsieur explique que y'a pas que la bouillie bordelaise, et que y'a des solutions pour ceux qui veulent limiter le cuivre. Mais bon, après faut voir si c'est aussi efficace...

  • Super intéressant, la vidéo ! Merci Burak Kara pour le partage, je vais regarder ça attentivement. C'est vrai que l'impact du cuivre sur les sols, c'est un truc qui me préoccupe aussi.

  • Jing Liu, content que la vidéo t'ait intéressé. C'est un sujet complexe, et il est bon de considérer les tenants et aboutissants. Le cuivre, c'est un peu l'épée de Damoclès du jardinier bio, efficace mais avec des conséquences potentielles. Pour nuancer un peu, parce qu'il faut éviter de paniquer non plus, il faut garder en tête que l'accumulation du cuivre dans les sols dépend énormément de plusieurs facteurs : le type de sol lui-même, le pH, la quantité utilisée et la fréquence des traitements. Des études ont montré que les sols acides retiennent moins le cuivre, augmentant ainsi les risques de lessivage vers les nappes phréatiques, alors que les sols calcaires ont tendance à mieux le fixer. En parlant de chiffres, l'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) a établi des limites maximales de résidus (LMR) pour le cuivre dans les aliments, mais ces limites ne disent rien sur l'accumulation dans le sol. Des études plus locales, menées par des universités agronomiques, donnent des indications plus précises, mais varient énormément d'une région à l'autre. Du coup, pour minimiser les risques, je pense qu'il faut vraiment peser le pour et le contre, et surtout, respecter scrupuleusement les doses recommandées. Par exemple, si la dose préconisée est de 20g/L, inutile de forcer la dose en pensant que le traitement sera plus efficace, c'est contre productif. Et pour compléter les alternatives évoquées dans la vidéo, je pense aussi à la rotation des cultures, qui est un moyen simple mais efficace de limiter la propagation des maladies. Et aussi, privilégier des variétés résistantes aux maladies, ça réduit considérablement le besoin de traitements. Bref, c'est un ensemble de bonnes pratiques, plutôt qu'une solution miracle.

  • DataWhisperer83, ton commentaire est super complet, merci beaucoup ! C'est rassurant de voir que la question de l'accumulation du cuivre est nuancée, et que des solutions existent pour minimiser les risques. Je vais creuser la question des variétés résistantes, c'est une excellente piste. Je suis d'accord, pas de solution miracle, juste un ensemble de bonnes pratiques à adopter. 👍

  • Nickel.

  • Je plussoie l'idée des variétés résistantes. C'est un investissement au départ, souvent un peu plus cher, mais au final, on s'y retrouve largement en temps et en produits utilisés. Et puis, quel plaisir de voir ses plants pousser sans être constamment sur le qui-vive !

  • Complètement d'accord avec toi IndigoWhisper49, concernant le plaisir de ne pas être toujours en train de surveiller ses plants. C'est tellement moins stressant ! En plus, on dirait que les fruits et légumes sont meilleurs quand ils n'ont pas été aspergés de tout et n'importe quoi. Enfin, c'est peut-être juste une impression...

  • Si je résume bien, on a commencé par s'interroger sur les applications de la bouillie bordelaise, au-delà de ce qu'on sait déjà. On a ensuite parlé de la périodicité d'application, IndigoWhisper49 se basant plutôt sur la météo. Après, Burak Kara a partagé une vidéo sur l'impact du cuivre et des alternatives. DataWhisperer83 a apporté des infos complémentaires sur l'accumulation du cuivre dans les sols, en soulignant l'importance de respecter les doses et de penser à la rotation des cultures et aux variétés résistantes, point sur lequel Jing Liu et IndigoWhisper49 sont d'accord.

  • Pour compléter ce que vous disiez sur les variétés résistantes, un truc qui marche bien aussi, c'est de faire ses propres plants à partir de graines bio. On dirait qu'ils sont plus costauds et mieux adaptés au terrain. Bon, faut avoir un peu de matériel et de patience, mais c'est satisfaisant !

  • C'est marrant que tu parles de faire ses propres plants, Esprit créatif50. Ma grand-mère, paix à son âme, faisait toujours comme ça. Elle disait que c'était le secret pour avoir des tomates avec du goût. Peut-être que c'est une question d'amour et d'attention, plus que de simple biologie... Cela dit, j'avoue que je n'ai pas toujours la patience nécessaire, mais j'essaie de suivre ses conseils autant que possible.